J'étais heureuse d'entendre ces paroles si inspirées de Vicka sur le Carême, recueillis par un pélerin :
"Bien souvent, nous voyons le Carême comme un temps où l'on fait des sacrifices et où l'on s'exerce au renoncement en abandonnant café, alcool, chocolat, cigarette, télévision, ou ce à quoi nous sommes le plus attachés. Mais nous devons renoncer à ces choses par amour pour Jésus et Marie et veiller à ne pas en tirer une gloire personnelle. Souvent, nous attendons avec impatience la fin des 40 jours pour pouvoir reprendre de l'alcool, rebrancher la télévision, etc..., mais là n'est pas la bonne manière de vivre le Carême !
En 1990 je suis allé à Medjugorje pour la première fois. J’étais curieux d’observer ce phénomène extraordinaire des apparitions de Marie et j’avais tant envie d’apercevoir moi aussi cette présence pour pouvoir me sentir accueilli et choisi par Elle. J’ai toujours aimé le Seigneur et j’ai vécu, déjà tout petit, cette relation, me confiant toujours à Lui. J’ai aussi beaucoup péché dans ma vie, mais je dois dire que cela ne m’a pas empêché de revenir toujours à Dieu, parce que ce sont les malades qui ont besoin du médecin.
Autour du 1er janvier, la petite rue de Bijakovici a vu à nouveau de grandes foules de pèlerins se rassembler. En effet, après neuf mois d'absence pour raison de santé, Vicka a refait son apparition sur son escalier ! Toutefois, elle ne reprendra son rythme habituel de 3 jours par semaine qu'en mars prochain, date à laquelle sa thérapie pour son épaule devrait s'achever. Vicka a beaucoup souffert durant ces derniers mois, mais elle a su se réjouir de cette situation apparemment négative : en 9 mois, combien de dizaines de milliers de personnes auraient pu être touchées par son beau témoignage et revenir à Dieu ?! Pourquoi Dieu a-t-il permis le long silence de cet excellent témoin ? Quel avantage a-t-il eu de la garder à part, dans l'impossibilité de bouger et de travailler, alors que des foules venues de tous pays la réclamaient ?
La majorité des gens ont peur en pensant à leur mort ou à celle de leurs proches. En réalité, nous dit la Gospa, « la mort n'existe pas » ! C'est simplement un voile qui tombe, comme le rideau du Temple de Jérusalem qui se déchire par le milieu, révélant ce qui était déjà là, caché dans l'invisible : le Saint des Saints !
Le 2 décembre, lorsque Mirjana Soldo reçut son apparition mensuelle au Cénacle, elle était sérieuse et avait les larmes aux yeux. A l'issue de l'apparition, elle a pleuré un bon moment avant de dire ceci :
Un jour on demandait à Saint Ignace comment il aurait réagi si son ordre était dissous. Il répondit que pour franchir une telle crise, une heure de prière lui suffirait. Ce n'est pas seulement lui, mais tous ceux qui prient trouvent moyen de rencontrer la paix comme fruit de la prière. Dans la prière, ou mieux dans la rencontre avec Dieu, l'homme spirituel se retourne vers Dieu, son coeur inquiet trouve le repos. C'est dans la nature du feu de brûler vers le haut. De la même façon, le désir de l'homme tend aussi vers le haut. Ce n'est qu'en suivant cet ordre auquel l'homme est destiné par le lien de la Charité, qu'il trouvera sa paix.
Laurence est une jeune femme active dans une grande ville de Hollande. Elle vient chaque année à Medjugorje et elle chemine avec Dieu... Elle vit seule et travaille avec zèle à répandre les messages de la Vierge; elle ne chôme jamais losqu'il s'agit de la servir. L'expérience qu'elle partage ici pourra nous inspirer et nous aider à bien user de notre liberté !
Notre cher ami Roberto G., qui accompagne des groupes de pèlerins mexicains à Medjugorje depuis des années, nous a transmis cet extraordinaire témoignage de Carmen, qui habite près de Valle Tamaulipas (Mexique). Elle faisait partie du groupe de pèlerins qu'il accompagnait à Medjugorje pour le 20ème Anniversaire des Apparitions en juin dernier. Voici ce qu'elle lui dit :
J’étais un jeune prêtre, ordonné depuis à peine 4 ans. A l’époque, le curé était le P. Pervan, et quand il m’a dit que je devrais venir à Medjugorje au titre d’aide spirituel, j’ai eu un peu peur; cela me semblait un défi, parce que je venais d’être ordonné et à Medjugorje, j’étais toujours venu comme pèlerin tant que je n’avais pas mûri la décision de devenir frère. Et puis j’étais venu quelquefois donner un coup de main pour les confessions. C’est tout différent de venir ici de temps en temps, parce que quand tu vis à Medjugorje tu vis dans ton coeur la présence de Marie.
Au début du mois de mai, consacré à la Mère de Dieu, on a pu voir un flot de pèlerins, un peu différent de l’habituel. J’ai noté en particulier la présence d’une foule très fidèle à la dévotion mariale, une foule en même temps très chère à mon coeur, « un peuple d’un pays lointain, lointain mais toujours si proche par la communion de la foi et de la tradition chrétienne” ». Oui, je parle des Polonais, qui étaient, eux, le corps principal de ce flot si ample de pèlerins de la première semaine de mai. Ils sont venus remercier Dieu pour le don de la Vierge Marie, pour chanter leurs louanges au Seigneur.
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