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An Rencontre avec Frère Ljubo Kurtovic

En parlant du festival...

Date: 17. septembre 2006
Author: Alex Borlini
Category: Prêtre des Medjugorje , Interviews , Festival Mladifest
Comment est né le festival? Quel en était l’objectif?

Ce festival est né il y a 17 ans quand p. Slavko avec un groupe de jeunes a commencé à les aider à comprendre Medjugorje, à grandir avec cette spiritualité exprimée par des chants et des témoignages personnels. Je n’étais pas ici donc je ne peux pas vous en dire plus sur le début. Certainement, c’était un groupe de jeunes qui avait été touché par Medjugorje, par la présence de la Sainte Vierge et des messages, ainsi, petit à petit ce festival, cette rencontre internationale a grandi.

Comment l’avez-vous fait connaître ?

La publicité est spontanée. C’est vraiment un miracle que les jeunes viennent. Nous ne faisons aucune propagande: un jeu-ne qu’il a participé au festival parle de ce festival à un autre jeune, faisant ainsi augmenter le nombre de participants. Il y n’a aucune publicité sur la télévision ni sur la radio.

Comment s’est faite l’évolution au cours de ces 17 ans ?

Pour sûr, le nombre a grandi! La forme est restée plus ou moins la même. Dans le premier festival il y avait une centaine de jeunes de 4 ou 5 nations. Dans ce festival sont représentées 42 diverses nations enregistrées et nous relevons la présence d’environ 30.000 jeunes auxquels s’ajoutent ceux qui ne se sont pas fait enregistrer, surtout pour la Messe qui est le point central de la journée. Il est possible de se confesser, en au moins 19 langues et la Messe est traduite en 15.

Quelle difficulté avez-vous rencontrées ?

Même l’organisation est pour ainsi dire spontanée. Un miracle. Elle se fait depuis pas mal d’années, et ils savent déjà beau-coup de choses. La Communauté Cénacle nous aide et apporte sa journée de témoignages, surtout avec le récital sur l’Évangile que les jeunes préparent tous les 2 ans. Puis se succèdent différents témoignages concrets de conversion vécus à Medjugorje - ou dans la propre vie chrétienne: ce sont des soeurs, laïcs, prêtres, jeunes…

Que cherchent, selon votre expérience, les jeunes qui viennent ici ?

Des réactions des jeunes on remarque qu’à Medjugorje le moment le plus beau pour eux est l’adoration. L’adoration nocturne en silence, avec les chants et les méditations qui les aident à descendre un peu plus profondément dans leur coeur. Ceci bien qu’il y ait parfois des chants un peu bruyants, mais c’est aussi voulu.

Que conseillez-vous aux jeunes qui viennent au festival ?

De se laisser guider; de s’abandonner à la Sainte Vierge qui les mènera, c’est sûr, à Jésus. Pour moi ceci est un miracle. Je me sens seulement serviteur des oeuvres de Dieu. C’est la Sainte Vierge qui organise le Festival, se servant aussi de nous, les hommes.

Que voudriez-vous dire à ceux qui ne sont jamais venus, ou même, venus ?

De venir, au moins par curiosité. Et voir. Nombreux sont ici ceux qui viennent seulement par curiosité, mais cela peut être un bon motif initial. Puis l’attitude change en quelque chose de plus profond, de sérieux dans les âmes. Il y a malheureusement beau-coup de préjugés sur Medjugorje, beaucoup d’ignorance et tant de choses dont on parle de manière inexacte.

Outre le grand don que Marie fait ici tous les jours à Medjugorje, avez-vous connaissance de signes particuliers, de miracles?

Au début des apparitions, dans les premiers mois il y avait beaucoup de signes visibles parce que les voyants demandaient à la Sainte Vierge de faire quelque chose pour que les gens puissent croire à ce qu’Elle leur disait initialement. Puis ce sont des témoins comme les prêtres au confessionnal qui furent témoins de miracles qui ne peuvent pas se voir avec les yeux. Les événements des gens que l’on confesse ici est un miracle qu’on ne peut pas documenter. Il est documenté dans leurs coeurs.

Pouvez-vous nous raconter quelques traits significatifs de votre vie ?

Je suis né en 1969 et je suis venu pour la première fois à Medjugorje en 1983 comme pèlerin. C’est grâce à la Gospa que je me suis fait Frère. Je ne suis pas voyant, je n’ai pas vu Notre-Dame. Mais la Sainte Vierge, on peut la “voir” aussi d’une meilleure manière par rapport aux voyants: eux voient seulement avec les yeux mais dans la prière l’on peut La rencontrer plus profondément. Beaucoup de pèlerins se trompent quand ils recherchent des voyants ce qu’ils ne peuvent pas leur donner. Ce ne sont pas les voyant ceux qui poussent le bouton. Ils sont simples témoins de ce qu’ils ont vu et entendu dans leur simplicité et leur humanité.

Avez-vous toujours eu foi dans les apparitions ?

À 14 ans je suis venu ici à Medjugorje comme pèlerin avec ma maman, en faisant à pied 50 kms. De la même manière, pas à pas, ma foi a grandi: je n’ai pas “tout de suite cru.”

Aux pèlerins je ne dis pas qu’ils se sont convertis mais qu’ils se sont réveillés. Puis il y a tout un chemin, toute la vie dans laquelle on grandit et on se convertit. L’important est d’être réveillé et non endormi ou en coma spirituel.

Que voudriez-vous dire à ces prêtres qui son encore sceptiques?

Je ne m’efforce pas de convaincre personne.

Que leur conseillez-vous?

De venir voir, au moins par curiosité. En premier, je dois me convaincre moi-même. Il y n’a pas besoin de croire en Medjugorje.Il faut croire en l’Évangile. Medjugorje estÉvangile. La Sainte Vierge n’a rien dit ici denouveau. Je n’ai rien ajouté à l’Évangile.Tous Ses messages sont Évangile mais raconté d’une manière simple, avec un langage maternel. Je dis toujours que Medjugorje n’est pas le but.

Medjugorje est seulement un moyen que Dieu nous donne. On peut se rapprocher de Dieu aussi sans Medjugorje. Mais je me demande: pourquoi ne pas prendre tous les moyens que Dieu nous donne? Je vois Medjugorje ; non comme un phénomène, quelque chose de sensationnel, mais comme une personne qui s’appelle Vierge Marie. On ne peut pas connaître la Sainte Vierge en parlant d’elle mais seulement à genoux, en humilité, en suivant ce qu’Elle nous dit.

Je rencontre parfois quelques prêtres auxquels je ne sais comment parler: je vois un mur en eux. Il faut aussi la grâce pour comprendre Medjugorje. Pour moi Medjugorje n’est pas un problème mais un mystère. Toutes les oeuvres de Dieu sont mystère. Et ce mystère provoque les prêtreset aussi l’Église. Certainement, comme Jésus qui était une pierre d’achoppement, ainsi aujourd’hui Medjugorje se révèle à nous comme une pierre sur laquelle on trébuche. tre contraire à Medjugorje est pour moi le signe d’une mort spirituelle. tre neutre est honnête. Ne pas connaître une réalité et être contre n’est pas admissible. Rester silencieux quand on ne connaît pas: ceci est honnête.

Quelle est la situation du point de vue canonique par rapport au Saint Siège?

De nombreuses fois, Jean-Paul II – et également en parlant à beaucoup d’évêques - s’est prononcé avec une approbation en faveur de Medjugorje. Mais aussi le Saint-Père devait respecter l’Église et sa structure.Tant que les apparitions seront en cours, l’Église il ne se prononcera pas. L’Église fait bien à ne se pas prononcer: elle parle même par son silence. Si nous faisions ici quelque chose d’hérétique, d’étrange, qui sorte del’Évangile l’Église se prononcerait certainement. Elle s’est prononcée en beaucoup de cas, en beaucoup de phénomènes qui étaient étranges.

L’Église est prudente et fait bien aussi àrester en silence. L’Église se prononcera quand finiront les apparitions. De ceci je suis certain, mais que je sois vivant ou non,peu importe. L’Église proclame un saint après sa mort mais il était déjà saint, bien avant la proclamation. Je ne vois pas d’urgence en un décret du Vatican mais ma conversion est urgente. Ceci est important.

 

Source: Echo of Mary ( www.ecodimaria.net ^ )
Images courtesy: © Information Centre "Mir" Medjugorje ( www.medjugorje.hr ^ )

 


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